Une question revient très fréquemment :
« Que faut-il manger pour avoir une nourriture alcaline ? »
La réponse est simple : Il est plus facile de boire alcalin !
Par Dr. Walter IRLACHER
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Combattre le stress oxydatif tout en opérant une désacidification
Lors des conférences proposées aux curistes sur les thèmes de désacidification, de dépuration et de jeûne thérapeutique, une question revient très fréquemment : « Que faut-il manger pour avoir une nourriture alcaline ? ». La réponse est simple : « Il est plus facile de boire alcalin ! » Le meilleur moyen est encore de boire une eau désacidifiée par électrolyse, encore désignée par eau alcaline ionisée, et obtenue par une technique de traitement de l’eau telle qu’elle est déjà couramment en usage au Japon et en Corée (voir les détails dans l’encadré). J’utilise cette eau dans mon cabinet médical de l’Europatherme de Bad Füssing avec grand succès depuis trois ans, dans le cadre de cures d’une nouvelle conception.
Les méthodes de traitement de l’eau restent souvent discutables du fait que les résultats obtenus ne peuvent être évalués par des moyens scientifiques. Dans le cas de l’eau alcaline ionisée, il est à tout moment possible de mesurer la valeur
élevée de son pH et de son potentiel antioxydant. Cette eau a un pouvoir désacidifiant et transporte des électrons qui assurent, de façon analogue à la vitamine C, une fonction de défense contre les radicaux libres.
L’effet désacidifiant obtenu au bout de quelques jours sur les tissus lymphatiques par une cure d’eau alcaline ionisée de pH 8,5 à 9,5 est quantifiable. Nous recommandons en général une prise journalière de 0,3 litre par 10 kg de poids corporel. Cette eau peut également être absorbée en préparations d’infusions ou de bouillons.
Méthode d’évaluation
Le test définissant le pH de l’urine nous paraît peu adéquat pour évaluer un état d’acidose, car il ne cerne principalement que l’acidification des reins. Nous privilégions une autre méthode simple et peu coûteuse qui consiste à procéder au test du papier de tournesol au contact de salive fraîchement produite. La salive, un élément du système lymphatique facile à prélever, permet une
évaluation suffisamment fiable du taux d’acidité du liquide parenchymateux. Les
valeurs pH relevées se situent généralement entre 5,6 et 8,0. Toute valeur inférieure à 7 est considérée comme critique, ne serait que pour la dentition.
Un autre moyen d’évaluer les effets d’une cure d’eau alcaline ionisée est d’utiliser un pèse-personne indiquant l’IMC : les mesures réalisées établissent une courbe croissante de la proportion d’eau dans le corps, proportion presque toujours trop faible chez les patients atteints de maladies chroniques.
Ce phénomène se retrouve également chez des patients qui déclaraient boire antérieurement une quantité égale d’eau non traitée. Il s’accompagne souvent de remarques subjectives du genre : « J’éprouve maintenant moins souvent le besoin d’uriner que lorsque je buvais de l’eau normale », ou encore : « Je n’aimais guère boire de l’eau ; elle me pesait sur l’estomac comme une pierre, mais cette eau-là, j’en bois volontiers. »
Il suffit de quelques heures, au plus de quelques jours, pour constater également une amélioration du transit intestinal, même dans les cas de constipation chronique. Les réactions excessives sont très rares. On observe aussi fréquemment une diminution des ballonnements et une dissipation consécutive des malaises causés par la maladie du reflux. Cet effet bénéfique a incité de nombreux patients souffrant de reflux à installer, au terme de leur cure, un ioniseur d’eau à domicile. Ils me font part d’une nette amélioration de leur qualité de vie et de la réduction de leurs prises médicamenteuses.
Fig. 1 : (à gauche) Accumulation très visible de cristaux d’acide urique. Au bout de trois jours de cure d’eau alcaline ionisée, ils ont disparu (à droite).
Les patients qui boivent cette eau sur une plus longue période signalent également une amélioration de leur mobilité, des doigts en particulier. Un contrôle parallèle du plasma sanguin révèle fréquemment une nette réduction des cristaux d’acide urique. (fig. 1)
Une cure d’eau alcaline ionisée de courte durée, p. ex. d’une à deux semaines, ne permet cependant pas de constater une amélioration significative des cas d’hypertonie ou de diabète de type II, comme la littérature le documente à la suite d’une cure prolongée.
Fig. 2 : Modification du plasma sanguin d’un diabétique de type II de 49 ans au bout de seulement 14 minutes après l’ingestion de 0,5 litre d’eau alcaline ionisée à un pH de 9.
Certains effets immédiats au niveau des composants sanguins présentent un intérêt particulier :
Les deux photos du microscope de la figure 2 ont été prises à seulement 14 minutes d’intervalle : entre les deux clichés, le patient de 49 ans, diabétique de type II (HbA1c de 6,3 – seuil Metformine) a absorbé 0,5 l d’eau alcaline ionisée, de pH 9. L’ingestion rapide de l’eau a éliminé presque immédiatement l’agglutination en rouleaux des globules rouges. Au bout de trois mois de cure d’eau alcaline ionisée, le taux HbA1c du patient était revenu à 6,0 sans autres mesures auxiliaires, telles que régime ou médicaments. Ses sensations de pieds endormis ou de fourmillements dans les orteils avaient complètement disparu. Il pouvait reprendre ses anciennes lunettes, sa vue s’étant améliorée de 0,5 dioptrie.
Fig. 3 : (à gauche) « Docteur, ma dose d’ASS est parfaitement ajustée » Le plasma sanguin indique le contraire : le sang présente des agglutinations malgré la prise d’ASS sur des années. Je constate chez mes patients que les anticoagulants n’ont malheureusement pas toujours l’effet souhaitable, surtout à la longue. L’eau alcaline ionisée révèle ici un effet nettement meilleur (à droite).
Chez les patients sujets aux thromboses et suivant depuis des années une médication d’anticoagulants, le recours à l’eau alcaline ionisée a induit un effet nettement supérieur à celui de la médication classique (ASS) (fig. 3).
Nos nouveaux concepts visant à une désacidification intensive s’étayent essentiellement sur les principes offerts par l’oxygène ionisé et les champs de résonance magnétique à pulsion ; nous mettons ici à profit l’énorme capacité de désacidification des poumons. L’effet bénéfique qu’apporte aux curistes l’ingestion d’une importante quantité d’eau et d’un cocktail de minéraux alcalins est bien connu. L’eau alcaline ionisée améliore nettement l’efficacité des différentes phases de cette nouvelle thérapie, en même temps qu’elle accroît la pression partiale de l’oxygène.
L’eau alcaline ionisée se révèle également utile et économique pour une dépuration intestinale par oxygène, en combinaison avec une hydrothérapie du colon. Chez les patients qui ont auparavant bu un à deux litres d’eau alcaline ionisée à jeun, nous pouvons réaliser une dépuration complète des intestins en leur épargnant en moyenne une séance. L’eau alcaline ionisée hydrate apparemment mieux le contenu intestinal que l’eau normale d’irrigation, tout en exerçant une action régulatrice sur les intestins grêles. L’eau alcaline ionisée fait
également ses preuves dans le jeûne thérapeutique Oxygène Qantox® (fig. 4). Nous l’utilisons abondamment pour parer aux effets des inévitables pics d’acidité, à raison d’une quantité pouvant aller jusqu’à cinq litres par jour, à un pH pouvant atteindre 10.kangen kangen kangen kangen kangen kangen kangen kangen kangen kangen kangen kangen kangen kangen kangen
Résumé
En raison des résultats positifs obtenus, nous considérons l’eau alcaline ionisée comme un nouvel atout de la médecine curative. La consommation prolongée de cette eau à un pH de 8,5 à 9,5 a également fait ses preuves sur une période de plus de trois ans, comme je le constate chez des patients qui au terme de leur cure d’eau minérale ont décidé d’acquérir un ioniseur d’eau. La plupart sont enthousiastes et, pour compenser un mode de vie trop acide, utilisent cette technique comme un « perpetuum mobile de la désacidification ».
Dr Walter IrlacherExerce depuis 1982 en tant que généraliste et spécialiste de rééducation à BadFüssing. Membre de l’Association des praticiens de médecine naturelle et membre diplômé de la société allemande des médecins pour la thérapie par chélation, président de « l’Institut de recherche de thérapeutiques de médecine naturelle » à Bad Füssing.